Tamurt-iw : La Kabylie

Kabylie, le plus doux, le plus beau des mots à prononcer. Kabylie, cette beauté faite terre, montagne et mer. Tu nous hantes quand on te quitte. Loin de toi, nous ne sommes plus exactement nous-mêmes. Nous devenons des possédés par tes couleurs, ton verbe, tes bruits et tes parfums. Tes montagnes et tes petits villages ne nous abandonneront jamais.
Alors, grandiose Kabylie de nos ancêtres, où que nous soyons, aux Amériques, en Europe ou ailleurs, nous t'aimerons d'un amour plus haut que ton Djurdjura et aussi fort que ta rébellion !
Tahar HOURI © 2015. Tah'art.





















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samedi 21 mai 2011

Une rue pour Mohya à Paris

        A défaut d'un nom d'Avenue, de Boulevard, nous demandons au maire de Paris et/ou de différents arrondissements un nom de rue pour cet homme au grand talent...C'est Muhya qui disait : '...s3an akw medden yiwet n tmurt, nek snat i yi-d-isahen... !...". Ce pays est également le sien. Paris l'avait accueillie, elle doit lui rendre hommage,...Un hommage à cet amoureux de la poésie et du théâtre français, à travers ses adaptations de Molière entre autres et de Prévert en poésie...Même un nom d'une impasse plairait à ce modeste Monsieur dont le mot "impasse" en dit long au regard de son oeuvre !
Tah'art.


Voici, en attendant,  un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre, sur Mohya :

Abdallah Mohya dit Muḥend u Yeḥya alias Muḥya|220px|center|]] Nom de naissance Abdallah Mohya Autres noms Muḥend u Yeḥya Activité(s) Dramaturge, Poète Naissance

le 1er novembre 1950

Azazga(Iɛeẓẓugen), Kabylie,

Algérie Décès

7 décembre 2004

Paris, France Langue d'écriture Kabyle, Français

Abdallah Mohya dit Muḥend u Yeḥya, est né le 1er novembre 1950 à Iɛeẓẓugen (Azazga) en Algérie. Il est dramaturge et poète kabyle peu connu du public national et international. Décédé en 2004, il a enregistré ses productions sur un support audio (une quinzaine k7)(disponibles en vente en Kabylie), quoiqu'il soit catégoriquement contre ce fait, estimant que la culture ne s'achète pas. Il a consacré plusieurs années de sa vie à adapter en Kabyle des œuvres thétrales universelles telles (Am win yergan rebbi) " En attendant Godot " de Samuel Beckett, (Tacbaylit) "La jarre" de Luigi Pirandello, "Le Médecin malgré lui" et "Tartuffe " de Molière, "Le Ressuscité" de l'écrivain chinois Lu Xun, "Les Emigrés" de l'écrivain polonais Slawomir Mrozek à la glotte mais aussi à la reflexion kabyle.

Son œuvre, fruit de plus de trente années de travail, d'interpretation et de reflexions philosophiques, est aujourd'hui l'objet de la convoitise d'une pensée nouvelle, en Kabylie mais aussi en occident, qui tend à mener une démarche plus constructive du regard mutuel entre occident et Afrique septentrionale. Par ailleurs, Mohya a pu sensibiliser, à travers ses œuvres, beaucoup de gens autour de la revendication identitaire berbère. Son nom et son œuvre sont incontournables et resteront un emblème pour qui veut connaître la culture berbère sous son angle moderne. En décembre 2004, tout en laissant une œuvre inachevée, il est décédé dans une clinique parisienne après une longue bataille contre le cancer.

Biographie[modifier]

Sa famille est originaire d’At-Rbah (commune d’Ibudraren), cependant son père tailleur de profession, s’était installé depuis quelques années à Iazzugan. Mohya a passé une partie de son enfance dans cette région avant que sa famille ne déménage à Tizi-Ouzou. Interne au Lycée Amirouche à Tizi-Ouzou, le jeune Mohya était un brillant élève, il décroche son bac en 1968. Il rejoint l’Université d’Alger où il poursuit des études supérieures en mathématiques. Il obtient sa licence en 1972. Il participe à un concours qu’il obtient, il est alors autorisé à s’inscrire à l’École d’Ingénieurs en Hydraulique en France.

En 1973, il part donc en France, plus précisément à Strasbourg, mais au cours de la même année il rejoint Paris. Il intègre le Groupe d’Études amazighs créé à l’Université Paris VIII (Vincennes). Il sera un des animateurs des revues publiées par ce groupe : Bulletin d’Études amazighs (BEA) puis Tisuraf. En parallèle, il travaillait comme veilleur de nuit dans un hôtel du 7e arrondissement. Il a animé la troupe Asalu à partir de 1983. C’est autour de cette dernière qu’un atelier de traduction-adaptation s’est constitué. Pendant de nombreuses années, il tenait un commerce d‘alimentation générale à Paris. Il a par ailleurs enseigné l'amazigh à l’Association de Culture Berbère. Il a publié des poèmes, des nouvelles ainsi que de nombreuses traductions vers le kabyle de pièces de théâtres (plus d’une vingtaine), nouvelles, poésies...

L’œuvre de Mohya est très diverse et s’inscrit dans trois domaines différents : 1. L’œuvre littéraire proprement dite constituée de poèmes, de nouvelles et autres textes littéraires divers, créations propres de l’auteur. 2. L’œuvre littéraire populaire recueillie et/ou complétée par l’auteur. 3. Les œuvres traduites et adaptées vers le kabyle à partir du français et qui faisant partie de patrimoines littéraires (et/ou artistiques) étrangers.

Bibliographie partielle[modifier]

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Liens externes[modifier]

  • (fr) "Traduire ou adapter en Tamazight", thème d'une rencontre à Tizi-Ouzou
  • (fr) Saïd Chemmakh, D’une langue à l’autre ou l’œuvre de Mohya
  • (fr) Interview (1985)
  • (fr) Interview audio de Mohya
  • (fr) Muhend ouyahia
  • (fr) Mohya : Esquisse d'un portrait
  • (fr) Les adapatations de Mohya

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